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dimanche, 04 septembre 2011

Presque rien

- En quel endroit de la terre sommes-nous, cher Pisthérère ?
- Ma foi, cher Euélpide, je n'en n'ai pas la moindre idée !

Vous vous souvenez des oiseaux ? Non ? Ils roucoulent encore sous les images. C'était hierpresque rien,comme si la terre penchait,oiseaux,et rebelote !,air,maison,fenêtres,quinconce,flânerie,fantaisie,suite d'oiseaux,septembrer,fil,de visu,la vie des animaux,ville,lyon,migration,plus haut,art contemporain sauvage,chants d'oiseau,aristophane,saisons

En remontant sur le plateau, "les bonnes pentes font les belles ascensions" (a dit Lapalisse), j'en ai vu un, en pleine conversation avec trois autres qui se morfondaient sur un fil, je suis restée là, un peu bête, le nez en l'air, comme on regarde passer les condors (dans un film de Sergio Leone). il m'a semblé que cette année les oiseaux resteraient et les maisons s'envoleraient, mais quand il m'a fallu rentrer, c'était un peu comme si la terre penchait... - Et la tête ? Mademoiselle l'Alouette ? - La tête aussi, Monsieur Pinson !...presque rien,comme si la terre penchait,oiseaux,et rebelote !,air,maison,fenêtres,quinconce,flânerie,fantaisie,suite d'oiseaux,septembrer,fil,de visu,la vie des animaux,ville,lyon,migration,plus haut,art contemporain sauvage,chants d'oiseau,aristophane,saisons,décalage

A  SUIVRE. (Peut-être...)

Photo: Vu rue Pierre Blanc à Lyon, le premier "rassemblement" avant les grandes migrations.

© Frb 2011.

mercredi, 31 août 2011

Premier volet de l'exposition

 Art-volet ou volet volé ? Encore une oeuvre qui ne sera pas comprise ...

premier volet de l'expo.JPG"Art signifiant, signifié du mouvement flêché dans l'oeuvre non-signée, du volet blanc de l'exposition fondue au noir repassant au blanc de l'oeuvre volée, le spectateur enfin confondu par la pertinence du sujet retrouve la place qui ne lui fût jamais accordée. Celle du regardeur survolé. Cela faisait bien longtemps qu'on n'avait pas abordé une oeuvre aussi  riche de sens, du nouveau pour les yeux et l'esprit. Un chef d'oeuvre stupéfiant retournant le détournement jusqu'à la plus pure authenticité du quotidien transfiguré par une sublimité à la fois simple et forcément multiple qui cache et révèle la complexité des relations du visiteur à tout ce que l'oeuvre sait lui dissimuler jusqu'à lui enseigner les bases aléatoires d'un réapprentissage des gestes comme "ouvrir" ou "fermer". Le premier volet de l'exposition est sans aucun doute l'évènement le plus intelligent de la rentrée. A ne louper sous aucun prétexte !

 CLAUDE-MARIE CREMOIX, in "L'étherama" n° 8966, pages culture, Juillet 2011.

Photo :  Le premier volet de l'expo, (ou l'infracritique du sub'art' précise l'expert), à ce qu'en dit l'artiste, d'autres viendront. De volets, (suivez un peu, voyons !)

© Frb 2011.

vendredi, 26 août 2011

Où va la rentrée ?

Poésie de l'anodin.

balaiCF2039.JPG

 

 

Photo : Les affaires reprennent. Les images parlent d'elles mêmes. Les décors sont de Pier et Sol, merci à eux.

© Frb 2011.

mercredi, 24 août 2011

Où vont les feuilles ?

Un rêveur uni à la vie des songes interroge l'insignifiant. On réunirait aisément des documents sur l'anxiété subtile des feuilles mortes. Mais puisque celles-ci ne sont pas encore mortes, Permettez que je vous les cueille avant que d'autres ne les rechantent.

douxCF1644.JPGdoux de la fDSCF1624.JPGdouxCF1598.JPGdoux de la fCF1642.JPGdouxF1607.JPGdoux de la_0086.JPGdoux de la feuilleCF8749.JPG


 

 

Nota : Comme on ne peut répondre à la question, sans d'abord se demander "où vont les fleurs ?", (Elles vont dans certains jours, bien sûr !) vous pouvez réviser vos classiques ci-dessous :

http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2011/08/06/le...

Photos : Pour les doux de la feuille, bien de quoi s'éventer encore. Des feuilles, des feuilles, encore des feuilles, photographiées dans les fourrés  forêts du Marquis, là bas, au plus profond du Nabirosina.

 Photos : © Frb 2011

mercredi, 10 août 2011

La mort du héron

Sans légende, enfin si ...

la mort du heronnCF9101.jpg Grand chagrin aujourd'hui, je reviens de l'enterrement du héron, quelle tristesse ! le héron était notre ami, il faut croire qu'il était apprécié... Mais la vie continue, n'est-ce pas toujours ainsi ? Et pour vous mettre en appétit, (si j'ose dire), je vous invite à relire en image,une fable bien sympathique, de monsieur Jean de La Fontaine. En espérant qu'il n'est pas arrivé au héron, (comme on le raconte ici) le même accident qu'à la belette, (j'y reviendrais), une occasion pour moi (l'occasion faisant le héron) de vous faire découvrir une autre fable également sympathique celle-ci de Jean Vauquelin de la Frenaye, (né vers 1536 mort en 1607), un poète peu connu, qui fut successivement avocat du roi, lieutenant général, et président au bailliage de Caen. C'était un disciple de Pierre de Ronsard, Mais Vauquelin était sûrement plus chrétien que Ronsard. Il menait une vie rustique à la campagne, il aimait le chant du rossignol (ce qui est déjà courageux), les prairies, les forêts, mais pas seulement, il étudia les trouvères et les vieux chroniqueurs; il cultiva la muse pastorale avec un talent et une modestie qui rendra ses lecteurs indulgents, Jean Vauquelin, imitait les anciens (initiative moins heureuse quand il imitait les poèmes érotiques des grecs), mais encore pardonnable car jamais Jean Vauquelin n'eût la moindre ambition novatrice, ni l'envie de se prendre pour un grand poète. Il est l'auteur de "Foresteries" qui eurent peu de succès. Petit extrait :

Creuse antre, épais hallier, bois de haute fûtée,
Tu veois toujours d'ennui mon âme tourmentée :
Soit que chauve-souris sortent hors de leurs creus,
Soit qu'un astre du ciel, à mi-nuict, tombe en feus...

Puis il composa des "Idillies", (je cite Jean Vauquelin de la Frenaye)  :

[...] qui représentent et signifient des petites images ou gravures, en la semblance de celles qu’on grave aux lapis, aux gemmes et calcédoines pour servir quelquefois de cachet. Les miennes en la sorte, pleines d’amour enfantine, ne sont qu’imagettes et petites tablettes de fantaisies d’amour.

Le titre exact du premier livre :"Idillies et Pastoralles de l'amour de Phikmon et Philis. Par le sieur de la Fresnaie Vauquelin", compte 84 pièces. Le Titre du deuxième livre : "Idillies de l'Amour de divers Pasteurs. Par le sieur de la Fresnaie Vauquelin" ; en compte 89. On relèvera un contraste évident entre ces poésies légères de Vauquelin et les terribles événements dont il fût le témoin : cela est de tout temps le parti pris de certains artistes de distraire l'imagination, en se reportant vers un idéal rêveur et des univers innocents. C'est aussi pour Vauquelin le rôle qu'il s'est donné, de savoir émettre une chanson aux idéaux rustiques, des contes ou des fables pour endormir les enfants sans frayeur plutôt que de relater le spectacle des maux réels susceptibles de faire souffrir davantage les grands ou les petits. Extrait choisi de ces "idillies":

Vent plaisant, cjui d'aleine odorante
Embasmes l'air du basme de ces fleurs,
Pré joyeux, ou versèrent leurs pleurs
Le bon Damete et la belle Amai'ante :

Il rédigea également un "Art Poétique" d'un style un peu rude, mais qui reste parmi ses ouvrages, le plus souvent cité, et il composa des satires, ou plutôt des épîtres. A noter que Nicolas Vauquelin, Seigneur des Yveteaux qui était son fils aîné, (comme chacun sait) fût aussi poète libertin. Voilà pour le résumé très léger, ce qui ne ressucitera pas notre héron, loin s'en faut ! la belette et l'évocation de Jean Vauquelin de la Fresnaye pareront ce billet uniquement pour changer les idées des lecteurs et lectrices, que la mort du héron aura trop douloureusement affligés. Et comme la rumeur court au château que notre héron aurait péri dans un grenier à blé (parce qu'il voulait devenir aussi gourmand que la belette) ; "Le héron qui se prenait pour la belette" étant par ailleurs la seule fable que La Fontaine aura oublié de nous écrire (il l'a quand même composée on peut dire, à quelques bestioles près), je vous offre "La belette" tout court. Cette fable rédigée dans un style aussi charmant que désuet, est une oeuvre de... ? (Me voyez-vous venir avec mes gros sabots ?) eh oui ! Jean Vauquelin de la Frenaye ! restons simples. Approchez la sans crainte, la présence d'une belette dans votre ordinateur est à considérer d'une manière sereine et réfléchie, la belette est aussi votre amie.


La Belette

Il advint d'aventure un jour qu'une belette,
De faim, de pauvreté, gresle, maigre et défaite,
Passa par un pertuis dans un grenier à blé,
Ou sur un grand monceau de froment assemblé ,
Dont gloute elle mangea par si grande abondance,
Que comme un gros tambour s'enfla sa grosse pance.
Mais voulant repasser par le pertuis étroit,
Trop pleine elle fut prise en ce petit détroit.
Un compère le rat, lors lui dit : O commère,
Si tu veux ressortir, un long jeûne il faut faire;
Autrement par le trou tu ne repasseras,
Puis au danger des coups tu nous demeureras.

 

De la belette au héron, encore un petit pont, pour oublier le reste (du monde evidemment), et puisque tout finit par des chansons, je ne pouvais omettre de vous offrir celle-ci, qui rend un hommage triste et beau à la majesté des hérons.

 

 

Photo :  L'enterrement du héron (1896-2011). Couronnement et dernière demeure. Une oeuvre d'art contemporain sauvage, vue dans un cimetière roman, perdu entre forêts et vallons, presque au coeur du village boscomarien.

© Frb 2011

vendredi, 22 juillet 2011

Carte postale (version grands bêtas)

vacancesP0888bb.jpgSi toi aussi tu veux t'instruire au sujet du Rhône tu peux cliquer sur la photo-souvenir.

Chers Tous,

Une pensée de Lyon où nous passons quelques jours chez Tatan Yvette avec Tonton Jeannot qui est  son venu nous acceuillir à la gare. Hier, Tatan Yvette nous a emmener faire du vélove sur les berge du Rhône, c'était super !!! Tonton Jeannot a préférer pêché on la rejoins dans l'après-midi pour lui faire la surprise, on a bien rigoler. Le malheur est que le soleil n'est pas au rendez-vous alors on n'a pas encore pût ce beignet dans le Rhône, peut-être demain ? Ce soir, on va se régalés, quenelles, cardons et cervelles de camus au programme ! on va allé dînés dans une brasserie de chez Jacques Paul Bocuse (il en a montée plein dans Lyon à ce qu'il parait). En attendant que Jean Pierre et moi, on organise la soirée diapos de nos vacances aux alantoures de la Toussaint comme  prévu, je vous envoille une photo que Jean-Pierre a travailler sur son coffeeshop ça vous fera un souvenir.

Gros Mimis à tous  (Jean Pierre vous embrasse je sais pas où il est)

Jacqueline et Jean Pierre

Ps : Si vous n'avez pas le courage de lire la carte postale sise-jointe, Jean-Pierre vous a recopier un résumé de Lyon qui a été composer par une vedette locale du coin (j'ai oublié son nom) mais vous n'avez qu'a cliquer  ICI

Photo-souvenir : Nous, l'été à vélov' sur les berges du Rhône à Lyon.

Concepting Graphism © Jean Pierre Disagne Inc. 2011.

samedi, 11 juin 2011

Préparatifs de départ en vacances

Si tu colles ton oreille sur l'image tu verras la mer.

CLAUDE DEBUSSY

DSCF5362.JPG

Photo  : Plage du pauvre ☐  ou rude épreuve ☐  Cochez  (1)

(1) Si vous ne pouvez pas cocher alors on vous collera les deux d'office.

© Frasby 2011

mardi, 29 mars 2011

Des fourmis plein la tête (part 1)

A propos de quelques questions recueillies au hasard dans les livres et dans les magazines...

Pour consulter la part 2 des fourmis plein la tête vous pouvez cliquer sur l'image.Fourmis T0041.JPG

Qui suis je la nuit ? Pourquoi le chaos est-il si fascinant ? Est-il nécessaire d'être attentif ? Est ce que tout compte ? S'adapter mais à quoi ? Si 38 allumettes forment 15 carrés, en retirant 6 allumettes comment procéder pour obtenir 9 carrés ? Qui fait quoi, dans la maison ? Jean Mallot sera-t-il  le prochain président des français ? A quoi servent les passions si on ne peut les dire ? Que fait cette dame dans mon manteau ? L'outrance est-elle drôle ? Etes-vous informés sur le ptz ? Etes vous chat, tigre ou chien ? Qu'est ce que le polyphème ? Connaissez-vous le jeu de triominos ? Y-a-t-il parmi les lecteurs un garçon bricoleur qui s'y connaitrait en plomberie ? Doit-on s'en remettre à l'absurde ? Etes vous jaloux ? Pour ou contre le thermalisme ? Est ce qu'on peut se battre correctement à l'intérieur d'un système qu'on dénonce ? Qui coupera la tarte ? Quel est le compte qui ne peut jamais avoir un solde créditeur ? La mémoire peut-elle se contenter du travail de l'historien ? Comment faire pour qu'on ne me pique pas  l'homme que j'aime ?  L'art nous détourne-t-il du réel ? Qui me donnera la preuve que j'existe ? Pourquoi les léopards ont-ils des tâches ? Ecrire quoi ? Etes vous candidat au coup de foudre ? Suis je plus visible qu'audible ? Si vous étiez une pomme de terre, laquelle seriez vous ? Qu'est ce qu'une corne de gatte ? Sachant  que pour écrire les numéros de pages d'un journal qui a 12 pages on utilse 15 chiffres, Combien utilise-t-on de chiffres pour écrire les numéros de pages d'un livre de 1001 pages ? Comment apprivoiser l'ennui ? Met-on un trait d'union à sens dessus dessous ? Comment faire pour faire chauffer les chapatis si l'on n'a pas de gaz ? L'ai-je assez aimé ? Pourquoi les anglo-saxons mettent-ils des majuscules partout ? Faut-il rattacher l'enfant majeur étudiant au foyer fiscal ou déduire une pension alimentaire ? Peut-on se passer du nucléaire ? Le bruit blanc véhicule-il un sens ? A partir de quel âge est-on vieux ? Le rap et le tag peuvent-ils être de l'art ? Connaissez-vous la recette du "Piof" ? Que devient mon poing lorsque ma main est ouverte ? Existe-t-il des êtres qui pensent ailleurs que sur la terre ? Les gens moqueurs sont-ils méchants ? Quelle est la différence entre l'ebe et l'ebidta ? Le dégoût est-il une forme d'attirance ? Peut-on aimer toute la vie quelqu'un qui ne vous aimera jamais ? Le néant est il toujours absolu ? Les rillettes sont-elles des fruits ou des légumes ? Doit-on revoir ses ex ? Qui sont les "vrais gens" ? Les idées chevillées au corps viennent-elles du cerveau ou du corps ? Qu'est ce qu'un transcendant satrape ? Où finit le système solaire ? Doit-on dire "je vous serai gré" ou "je vous saurai gré" ? L'épithélium 26 est-il bon pour le capiton plantaire ? La nature est-elle dégoûtante ? Faut-il obligatoirement agir pour se sentir utile ? Comment dessaler une poitrine de porc ? Que pensez vous apporter à notre société ? En quel honneur la femme pourrait-elle se prétendre l'égale de l'homme ? Aimeriez vous vivre au val d'Aoste ? Les vérités mathématiques constituent-elles le modèle de toute vérité ? Si je viens en voiture est-il possible de me garer sur la place ? Qu'est ce qu'une illusion populaire ? Pourquoi malgré toute ma bonne volonté je n'arrive pas à me téléporter ? Quelle est la valeur d'un franc en euro ? Qu'est ce qu'une question philosophique ? La cravate est-elle démodée ? Le seïsme japonais a-t-il modifié la durée du jour ? Quand vous souriez en téléphonant, vous téléphonez à qui ? Où va l'eau ? Pour ou contre la télé-médecine ? Avez-vous une démarche ? Peut-on refaire sa vie à 65 ans ? Que font-ils de notre argent ? Comment appliquer un syllogisme à la vie pratique ? Pourrait-on espérer des moments meilleurs si on ne les avait pas perdus ?  Existe-t-il une théorie générale des questions ? Oui ? Non ? Pourquoi ? What else ?

Photos : Des bestioles sur fond gris rasent les pâquerettes (hors champ ou hors-chant) quelque part (je ne sais plus où exactement) du côté de la forêt Morand, dans le 6em arrondissement de Lyon. Pas sûr que les nettoyeurs aient laissé vivre les deux castors. Seules resteront les questions. Pourquoi certains jours les fourmis ressemblent à des castors ? Pourquoi ne dit-on pas des castors plein la tête ? Etc.. Etc...

©Frb 2011.

dimanche, 20 février 2011

Ready (re)made : le Porte-foulard by Hozan Kebo

ready made.jpg

 

 

 

Photo : Remix by Hozan Kebo Février 2011.

lundi, 14 février 2011

Ready (re)made for Valentine : le Porte-foulard

 Il n'y a pas

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que des rendez-vous.

 

"The Creative Act" by M.Duchamp

podcast 


 La citation est de Paul Eluard.

Le porte foulard ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval.

Le porte-foulard se porte aussi sans foulard. (Voir ici).

Sans porte, et sans foulard, on irait vers où ?

 Ready remade's nota : Pour la Saint Valentin, chers Valentins,  offrez un Porte-foulard à l'élue de votre coeur Pratique, pas cher, gage d'une tendresse infinie, le Porte-foulard est à la fois une preuve d'amour originale et un meuble épatant. Plus fiable qu'un bracelet, moins superflu qu'un pendentif, offrir un porte-foulard est vraiment l'occasion rêvée de vous rendre à jamais inoubliable. Osez ! payez vous d'audace ! puisque l'amour ne saurait exister sans preuves, qu'attendez vous ? La rue Camille Jordan vous le donne et certains jours vous le vend (à bon prix)(*). Plus une seconde à perdre ! vous pouvez envoyer vos dons (sans bouger de votre fauteuil), dès aujourd'hui à: "Certains jours, "spécial St Valentin (retardataires  2011 et  Valentins d'avant-garde 2012") au 1 rue Centrale 69, Lyon-cedex, ou téléphoner au Babylone 36-36 (demandez Marcel à l'accueil). En tapant sur la touche étoile, de votre taxiphone peut être serez vous parmi les heureux lauréats de notre grand tirage au sort qui vous permettra de gagner un Porte-torchons à deux battants. Profitez ! le jour des amoureux, c'est aussi le moment d'équiper la maison ! La St Valentin se fête certains jours mais elle se prépare chaque jour de la vie, (on n'est jamais trop prudent(e).  © Frb 2011.

(*) Sous réserve des stocks disponibles, 499, 92 euros pièce le porte-foulard (foulard non fourni, 78,84 euros pièce, supplément porte-foulard mélaminé 345,87 euros  le mètre,  transport des foulards 800, 59 euros seulement, (avec option 156 euros/ heure, le ponçage ) renseignement frais de livraison tapez 36-15 porte-foulard cet appel vous sera facturé 7,89 euros/mn. Possibilité de crédit à 4,%à payable en 10 fois, sur présentation d'une fiche de paye. Le porte foulard existe en plusieurs coloris .Carte sénior acceptée.

dimanche, 02 janvier 2011

Snow-fumeur

 Ou 23 secondes de délit 100% naturel


vendredi, 17 septembre 2010

Le mot "mot" en plein effort de transformisme. (par HK/RL)

Transformisme :

*A. -* /BIOL./ Théorie de l'évolution des êtres vivants d'après laquelle les espèces se transforment par filiation au cours des différentes époques géologiques. Synon. /évolutionnisme/. /Lamarck et Darwin furent les principaux représentants du transformisme, le premier insistant sur le rôle du milieu, dans les transformations de l'organisme, le second sur l'effort de l'organisme, qui se transforme pour s'adapter/ (Julia 1984).

lemot1.jpg

 

*B. -* /PHILOS. /rare/. Doctrine qui admet que les éléments des choses ne sont pas immuables, mais peuvent se transformer l'un en l'autre`` (Lal. 1968). /Ce qu'il entre de philosophique/ - /nous ne disons pas d'une philosophie vraie/ - /dans le physicisme de l'École Ionienne, c'est le transformisme, méthode pour l'application de laquelle chaque philosophe allait à la découverte du sujet le plus convenable des transformations que lui en représentaient les phénomènes/ (Renouvier, /Hist. et solution des problèmes

métaphys./, pp. 28-29, ds Lal. 1968).

le mot2.jpg

 

le mot "mot" a un côté Momo comme ARTAUD le... !

ARTAUD Le Momo REMIX ICI

http://www.youtube.com/watch?v=HL5ycjxBweg

http://www.pensezbibi.com/wp-content/uploads/2009/01/libe...

http://www.antoninartaud.net/index.php/2007/01/07/8-en-co...

Images : HK/RL, couple mythique dont on n'a jamais vraiment su lequel des deux il fallait appeler mademoiselle ou monsieur, cela dit, on trouvera bien ça et là quelques indices. Réalisation : Septembre 2010.

mercredi, 08 septembre 2010

Requiem pour une feuille pas morte

25 secondes de mouvement perpétuel (ou presque)

 




Nota : Ce modeste antifilm est un clin d'oeil minimal à l'artiste JEAN TINGUELY. (Voir plus précisément le lien ci-dessous) :

http://jeantinguely.artblog.fr/173706/Analyse-Requiem-pour-une-feuille-morte/

Bonus : La musique (de saison), se trouve par ICI. C'est un incontournable, vous pouvez me remercier, je vous ai épargné Yves Montand, (j'ai toujours eu horreur d'Yves Montand ! :)

mercredi, 25 août 2010

Non-recette de la gelée de mûrons (par HK/RL)

 Si vous ignorez ce qui a inspiré la beauté de ces pots, il suffit de cliquer sur l'image

aout-001.jpg 

Depuis longtemps je n'écris plus de poèmes

ni tard

ni tôt

ça me manque un peu de ne plus écrire de poèmes

tard ou tôt

à la place (ou parce que ?)

je cueille des mûres

deux pleins seaux ce jour d'hui

puis patient travail alchimique ensuite

pour les transformer en gélée

ou alors je sème de la mâche pour l'hiver

et recouvre ma semaison de fougères

coupées dans les bois dits « de Vaux »

il y avait longtemps que j'avais envie

de mettre ces bois « de Vaux »

dans un poème

c'est pour cette simple raison

que je me suis dit « tiens gars écris donc

un poème ce soir avec les bois « de Vaux »

dedans

il n'est ni tard ni tôt

j'espère que la gelée de mûres

sera bien « prise »

ni trop ni pas assez

juste « comme il faut »

 

HK/RL  (2010)

 

Remerciements. A nos deux alchimistes z'et amis HOZAN KEBO  (HK) et ROGER LAHU  (RL), qui ont par la grâce d'une complicité étonnante, préparé amoureusement de quoi combler nos longs après midis d'hiver. La pâtissière de certains jours dans son immense générosité fournira gratuitement les boudoirs et les tuiles aux amandes (desfois que ça suffirait pas) à tous les volontaires audacieux qui se présenteront pour mettre les doigts dans le pot. Le défi étant :"Pas vus, pas pris". Merci donc à ROGER LAHU et HOZAN KEBO de nous avoir également glissé les bois de Vaux, dans un poème, autant dire un cadeau encore mieux que juste "comme il faut"...

Photo : Pour preuve de l'alchimie, desfois que le lecteur s'imaginerait en train de rêver. Et pour garantir l'authenticité de la gourmandise, nous assurons que la photo a été réalisée sans trucage, par nos deux inséparables tentateurs, HK/RL, (encore eux), on imagine qu'elle fût prise (elle est bien prise) pas très loin des bois de Vaux. A noter que cette création a obtenu le soutien du MARC (mouvement d'art rural contemporain) et le prix spécial du jury, dans le cadre du bicentenaire de "La mûre en liberté" organisé par le MARS (Musée d'art contemporain sauvage) en Août 2010.

dimanche, 18 juillet 2010

Rubans

Le train de nouveau le veau spectacle de la tour du beau je reste sur le banc qu'importe le veau le beau le journal ce qui va suivre il fait froid j'attends parle plus haut des coeurs et des feux roulent dans ma bouche en marche et des petits enfants dans le sang [est ce l'ange ? Je parle de celui qui s'approche] courons plus vite encore toujours partout nous resterons entre des fenêtres noires.

TRISTAN TZARA, extr. "Vingt-cinq poèmes" achevé d'imprimer en 1918 chez J. Heuberger pour la Collection Dada, Zurich, Zeltweg 83.

urubu0033 bis.jpg

La glace a pris le pouls du coeur des frondes. La forêt maculée de sang et peuplée d’exploiteurs d'enfants est sauvée par ce point qui mène à la caverne où l'autre, un transhumant, trace des lignes sans cesse. Dans sa main un fusain, dans l’autre une palette, il sème des pigments bleus où mûrissent des hommes à tête de chiens, de veaux. Il chrome les parterres d’éclipses et de comètes, renverse toutes les encres pour camoufler l'îlot qu'on dit de rêve sur lequel s'inviteront un jour des créatures d’un autre temps, peut-être. Aux veines capiteuses des peintures, s’emmêlent le délié fin des lianes, les coquillages et leur poison. On effleure des bambous haut de plus de vingt mètres. On ne rembourse rien. On ne revient jamais. Le voyage est gratuit pour chaque volontaire. On le couche dans l'herbe, on le nourrit de baies. On l’emmène dans les mondes où il vivait naguère, lécher les gouttes de rosée sous les draps qui sèchent au soleil, embaumés des étreintes, des voluptés d’hier... Vanilles, préciosités, notes d'ambre, aldhéhydes. La rivière est couleur de menthe acidulée. On le trempe, on le baigne. A ces ébauches molles se mêle un joug épais comme celui d’une plaie fondue sur l’épiderme. L'être vain se refait. On le peint sur la pierre. Et les corps n’y résistent pas. Ils perdent leur substance, roulent dans l'avalanche. Déconstruits enfin, purs, on effacera la trame de tout leur mouvement, la mémoire et les charmes. On anéantira définitivement le mystère. On fera retomber ce pan. Sur la ligne où va le courant, un autre vient, trace des lignes sans cesse. Dans sa main un fusain, dans l'autre une palette. Il chrome les parterres d'éclipses et de comètes, puis sculpte des squelettes dans les plis de ces pierres qui revivent enfin, gorgées de sel et d'eau. L'aubaine s'acquitte bien, jouxtant les fausses plinthes. Ce ruban dès demain s'enroulera sur lui même.

Photo : Petite complainte de mon obscurité (la complainte de Tristan est un petit peu plus grande) ou crucifixion (?) en presqu'île, entre la Tupin et la Ferrandière. Ex quartiers chauds devenus chouïa sibériens. Graff bleu sauvage, ou peut-être sacrifié anonyme dessiné à l'arrache, entre les nuits, le jour. Photographié au début de l'été 2010 à Lyon. © Frb.

lundi, 12 juillet 2010

Des fourmis plein la tête (part 2)

A propos de quelques questions recueillies au hasard dans les livres et dans les magazines...

Pour consulter la part 3 des fourmis plein la tête vous pouvez cliquer sur l'imageIMfourmis19BB.jpg.

Sommes nous certains ou non d'une réalité matérielle extérieure ? Le gaullisme a-t-il encore un avenir ? Manies tu bien ta souris ? Qui est Gaëtan Mouche ? Qu'est ce qu'un amortissement dégressif ? Suis je responsable d'autrui ? Où se jette la Meuse ? La croyance est-elle une faiblesse d'esprit ? Faut-il brûler Anna Uméni ? Le forex est-il rentable ? Le futur existe-t-il déjà ? Pour ou contre les abrasifs ? Faut-il avoir peur des astéroïdes ? Qui occupe le poste 4 ? De combien faut-il réduire le temps de cuisson entre un four traditionnel et un four à chaleur pulsée ? Que pensent les hommes des femmes qui couchent le premier soir ? La pataphysique est-elle une science ? Peut-on vivre plusieurs vies en une journée ? Lorsqu'il n'y a plus rien à faire que faites vous ? L'anxiété est-elle une maladie ? Pourquoi attendre demain ? Est ce que beaucoup remercier n'est pas encore une façon de demander ? L'arme est-elle l'ennemie de son maître ? Comment connaître le périmètre d'un triangle équilatéral qui est dans un hexagone de 4cm de coté avec la propriété de Thalés ? A qui se confier ? Qu'est ce que la rancune ? Quelle est la date précise de la foire de la petite angevine à Beaupréau ? L'asthénosphère est-elle respirable ? Peut-on comparer le cerveau de certaines personnes à un grenier ? Quelle est la limite de l'amour ? Quelle mer baigne la France à l'ouest ? Qu'est ce qu'une galerie marchande conceptuelle ? Un homme peut-il faire l'amour plusieurs fois par jour après cinquante ans ? Comment procéder pour que mon hamster doré puisse faire de la roue sans renverser la cage ? Qui êtes vous pour me parler sur ce ton ? Etes vous achluophobe ? Ou se trouve la sonde lambda ? Pour combien je vous en mets ? L'âme est-elle la meilleure partie de nous même ? Où trouver des épingles à chignon vintage ? La sobriété des dirigeants sera-t-elle un critère pour retenir les prochains lauréats de notre trophée ? Seriez vous prêt à manger des insectes s'ils étaient bien cuisinés ? Qu'y a t-il donc de changé à ma situation ? Peut-on aimer quelqu'un qui est toujours absent ? Est ce qu'on peut habiter le temps ? Avez vous fait la vaisselle ? Pourrais je me faire tatouer la Joconde grandeur nature sur le visage ? Qu'est ce que l'immaturité affective ? Dans une usine de futons, puis-je être sûre de passer à côté d'un lit sans ciment ? Désirez vous un petit apéritif avant que nous passions à table ? Qu'est ce qu'un trésor de sapience ? Peut-on apprendre à un vieux singe à faire d'autres grimaces ? Sommes nous faits l'un pour l'autre ? Que voulez vous dire exactement par "faire des tranches" ? Tout être humain a t-il obligatoirement besoin de tendresse ? Le passé est il comme de la poussière ? Où trouver du parchemin végétal ? Doit-on punir les gens qui n'aiment pas le travail ? Notre conscience existe-t-elle avant d'arriver dans un corps ? Mes oies pondent dans la mare que faire ? Quelqu'un pourrait il venir m'aider à installer mes étagères ? Savez vous bien mentir ? Pourquoi avez vous fait la vaisselle ? Que représente pour vous le chiffre 476 ? Qui sont les vrais fous ? Le nouveau passeport biométrique est-il acceptable ? Quarante mille est ce assez ? D'où provient le fait qu'un robinet, ouvert à moyenne pression, est bruyant ou silencieux ? Ce qui est inséparable peut-il rester longtemps séparé ? Peut-on penser sans image ? Peut-on s'aimer sans se comprendre ? Qui façonne les objets ? Pourquoi l'arbre ne pourrait-il pas s'appeler Plouplouche et Plouploubache quand il a plu ? L'écrivain a t-il la langue chargée ? Sommes nous nécessaires ? Peut-on faire une oeuvre avec un os de sèche ? Quand avez vous fait la vaisselle pour la dernière fois ? Comment casser la logique dualiste ? Les années lumière seront elles nos meilleures années ? Le pire est-il caché ? Lorsqu'un système est totalement désordonné, a-t-il atteint son maximum d'entropie ? Comment se retrouver ? Le bonheur se vit-il nu ? L'inconscient est-il infini ? Suis je plusieurs ? A qui appartiens tu ? A quelle heure dois-je faire sonner le réveil ? Qui décide ? De quoi parlions nous ? Vous pouvez répéter la question ? Plaît il ?...

(A SUIVRE...)

Photo : Des bestioles sur fond bleu rasent les murs du côté de la rue D'anvers pas très loin de l'excellente Galerie Roger Tator, dans le 7em arrondissement de Lyon, photographiés en Juin 2010.© Frb.